Les différents types de dépression

Plusieurs types de dépression peuvent être diagnostiqués. Les symptômes d'une personne ne sont pas forcément les mêmes qu’une autre. Un suivi psychologique reste cependant indispensable.

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Dépression saisonnière (ou dépression hivernale) - C'est un état dépressif majeur lié au changement de saison, plus précisément au manque de lumière naturelle. Par exemple, un épisode dépressif peut survenir chaque hiver/automne et disparaître au printemps/été. Les causes de la dépression saisonnière sont les changements hormonaux dus à la diminution de l'ensoleillement.

- Une augmentation de la production d'hormone du sommeil (mélatonine) pendant la journée influence l'horloge biologique et donne des sensations de fatigue et fatigabilité.

- Une diminution de la production d'hormones pour le bien-être, le bonheur et l'humeur (sérotonine) provoque des troubles de l'humeur, des habitudes de sommeil, du comportement alimentaire et de l'état émotionnel.

Dépression post-partum (maternité) - La dépression post-partum ou prénatale est une maladie qui affecte 10 à 15 % des femmes (mais aussi quelquefois les hommes) au cours de l'année suivant l'accouchement et l'arrivée de l'enfant.

La dépression post-partum ne peut pas être confondue avec le baby blues qui est un sentiment de tristesse dans les premiers jours après avoir eu un bébé. Cette maladie est principalement causée par la fatigue (manque de sommeil), les changements hormonaux et l'augmentation du stress (inquiétude pour bébé, doute sur la capacité de prendre soin du bébé, etc.). La dépression post-partum apparaît entre quelques semaines à quelques mois et peut durer longtemps après l'accouchement. Cette maladie ne doit pas être prise à la légère car elle a des conséquences sur le lien mère-enfant, l'unité familiale et peut en outre provoquer des troubles du comportement chez l'enfant.

Trouble bipolaire (ou dépression bipolaire ou maniaco-dépression) - Un épisode dépressif peut survenir dans le cadre d'un « trouble de l'humeur » appelé trouble bipolaire ou maniaco-dépression. On appelle l'épisode dépressif "la dépression bipolaire". Une variation entre épisodes maniaques et épisodes dépressifs est constatée dans le trouble de la bipolarité, chaque épisode pouvant durer de plusieurs jours à plusieurs mois. L'épisode maniaque est une forme inversée d'épisode dépressif qui se caractérise par une surexcitation et une euphorie excessive. Au cours de cet épisode, les symptômes dépressifs sont remplacés par de l'excitation, de l'agitation et de la tristesse, le pessimisme est remplacé par un optimisme irréaliste. La personne ne ressent plus le besoin de se reposer et a parfois des idées délirantes comme avoir un super pouvoir et être invincible. On constate une estime de soi surévaluée, une diminution du temps de sommeil sans fatigue, un débit de parole élevé et une hyperactivité. A l'inverse, s'en suit une trouble dépressif caractérisé avec une inversion des symptômes. Un suivi psychiatrique, psychologique et médical est indispensable.

 

Dépression réactionnelle - La dépression réactionnelle se déclare à la suite d'un évènement stressant et marquant tel qu'un deuil, la perte d'un proche, un accident, un agression, une séparation ou encore la perte de son travail. Le choc émotionnel est le facteur déclencheur. La souffrance morale (tristesse, jugements négatifs envers soi, sentiment d'inutilité, perte d'estime et de confiance en soi, incapacité à prendre du plaisir, perte d'intérêts), la fatigue, les troubles du sommeil et de l'appétit persistent avec la même force plusieurs mois après le traumatisme initial. Il y a alors basculement d'un état de tristesse réactionnel à une véritable pathologie. Les signes d’anxiété (trouble à l’endormissement, gorge nouée, vertiges…) sont aussi présents dans la dépression réactionnelle. Source Santé Magazine

 

Dépression endogène - Egalement appelée dépression mélancolique, elle survient sans facteur déclenchant, souvent de manière récurrente et saisonnière, le plus souvent chez les sujets souffrant de troubles bipolaires. Aucune cause identifiable extérieure n'explique le début de la pathologie. Les épisodes dépressifs sont plus prolongés (quelques semaines ou mois). Les personnes souffrant de ce mal sont sensibles aux marques d'attention de leur entourage; toutefois, le risque suicidaire reste considéré comme élevé dans les cas de dépression endogène. Son évolution est, le plus souvent, favorable sous traitement médicamenteux en association à une psychothérapie. Source Santé Figaro

 

Dépression névrotique - Les dépressions névrotiques sont des syndromes dépressifs qui surviennent chez un sujet porteur de l’une des quatre névroses classiquement décrites (angoisse, hystérie, phobie, obsession) ou à défaut de traits de personnalité névrotiques. La dépression névrotique peut souvent être qualifiée de disproportionnée car les symptômes restent d'intensité mineure à modérée, et découle d'une expérience pénible et difficile du sujet. Toutefois, il n'y a pas d'hallucinations. Source cairn.info, les maladies mentales de l’adulte 

Dépression psychotique - Etat dépressif chez le sujet psychotique, avec des manifestations délirantes et hallucinatoires visuelles et/ou auditives, qui font affecter les pensées, l'humeur, les perceptions et les croyances. Les symptômes dépressifs sont majeurs, et la prise en charge médicale, psychiatrique ou psychologique est indispensable.

 

Dépression personnes âgées - Certaines personnes connaissent des épisodes de dépression pendant toute leur vie, d’autres éprouvent leur premier épisode ou tard dans la vie. La dépression peut affecter n’importe qui, à n’importe quel âge. Cependant, elle passe souvent inaperçue chez les personnes âgées parce que certains signes de dépression peuvent être confondus avec des signes de vieillissement. Les personnes âgées déprimées demandent rarement de l’aide de leur propre initiative. Si elle n’est pas traitée, cette maladie peut durer pendant des semaines, des mois, voire des années. La dépression non traitée est la principale cause de suicide chez les personnes âgées. On retrouve en avant des symptômes cognitifs (mémoire, attention, concentration) et des plaintes récurrentes. La dépression est parfois un signe de l'évolution d'une maladie neurodégénératives (maladie d'Alzheimer, Parkinson). Source CAMH

Dépression infantile et juvénile - Troubles dépressifs chez les enfants et les adolescents. Pour les adolescents, les symptômes sont relativement similaires à ceux identifiés chez les adultes, avec cependant une difficulté d'expression des émotions et des fluctuations importantes des symptômes parfois trompeurs (agressivité, irritabilité, etc.). Elle passe souvent inaperçue car attribuée à "la crise d'adolescence". Chez les enfants, un manque de concentration, une anxiété et des troubles du sommeil sont des signes évocateurs, avec une chute des résultats scolaires.

 

Dépression masquée (ou dépression larvée) - Une dépression masquée est une dépression dans laquelle les signes psychiques de la maladie (souffrance morale et autodévaluation, pensées suicidaires…) passent à l’arrière-plan pour laisser la place aux signes physiques : douleurs diffuses musculaires et articulaires, fatigue et insomnie, manque d’appétit et troubles gastro-intestinaux, céphalées, douleurs thoraciques... Les symptômes sont alors interprétés comme étant ceux d’une maladie somatique. Source Santé Magazine 

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